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📚 Le sablier de Édith Blais

DerniĂšre mise Ă  jour : 14 oct.


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Une battante. Une vraie. đŸ’Ș✹C’est ce que reprĂ©sente cette femme Ă  mes yeux. Une force tranquille, une Ăąme rĂ©siliente, un exemple de courage face Ă  l’inimaginable.


Chaque instant oĂč elle aurait pu abandonner, se laisser mourir, Édith trouvait quelque part au fond d’elle une minuscule lueur d’espoir, une raison, aussi infime soit-elle, de continuer Ă  se battre. đŸ”„


450 jours prisonniĂšre d’un monde qui n’était pas le sien
 đŸŒ”Un voyage qui devait ĂȘtre merveilleux, empreint de dĂ©couvertes et de libertĂ©, s’est transformĂ© en un cauchemar sans fin. Qui pourrait imaginer vivre pareille Ă©preuve? Certainement pas elle. Certainement pas nous.


Je ne peux mĂȘme pas concevoir, ne serait-ce qu’un instant, ce qu’elle a ressenti aux premiers jours de sa captivitĂ©. Imaginer, c’est dĂ©jĂ  difficile. Vivre une telle rĂ©alitĂ©, c’est tout simplement inimaginable.


Survivre. C’est ce qu’elle a fait, jour aprĂšs jour, pendant plus d’un an auprĂšs de ses ravisseurs. Dans des conditions oĂč mĂȘme le mot “rudimentaire” semble trop doux. Si l’hygiĂšne n’était pas une prioritĂ©, l’alimentation ne l’était pas davantage. đŸ„€


Imaginez
 un repas composĂ© de mouton rempli de vers, ou encore de plats toujours identiques, recouverts de sable
 đŸœïžSon quotidien n’était qu’une suite d’épreuves : la faim, la peur, la saletĂ©, la chaleur accablante du dĂ©sert.


Elle passait ses journĂ©es cachĂ©e, recluse sous un abri de fortune qu’elle appelait sa “maison”. Un simple coin de survie. LĂ , elle dormait, se protĂ©geait du soleil brĂ»lant, sans pouvoir en sortir. On lui fournissait le strict minimum — juste assez pour la garder en vie. Rien de plus.


Le dĂ©sert, lui, ne pardonne pas. Le jour, la chaleur est suffocante, Ă©crasante. 🌞La nuit, le froid s’infiltre jusque dans les os. â„ïžĂ‰dith jonglait entre la haine du soleil le jour et l’attente fĂ©brile de sa chaleur la nuit. Un contraste brutal, presque cruel.


450 jours sans montre, sans calendrier, sans repĂšre. ⏳Juste le temps
 qui s’étire, qui se dĂ©forme, qui perd tout son sens. Penser, encore et encore, jusqu’à ne plus avoir rien Ă  penser. Craindre le pire sans jamais savoir ce qui l’attend. Ni oĂč elle est. Ni Ă  qui elle aura affaire le lendemain.


Et pourtant
 malgrĂ© tout, dans son livre, Édith parvient Ă  parler de bienveillance. Oui, mĂȘme au cƓur de l’horreur, certains de ses gardiens ont montrĂ© un peu d’humanitĂ©. Elle aurait pu nourrir tant de haine — envers la vie, envers eux, envers le monde entier
 mais non. đŸ’«


Ce qui me bouleverse profondĂ©ment, c’est son regard sur son propre parcours. Cette capacitĂ© incroyable Ă  transformer l’insupportable en leçon de vie. 🌈


Elle ne se pose pas en victime, mais en survivante. En femme libre. En tĂ©moin de la rĂ©silience humaine dans ce qu’elle a de plus pur.


Son tĂ©moignage nous rappelle Ă  quel point la vie est fragile
 mais ĂŽ combien prĂ©cieuse. đŸŒ»Et que, mĂȘme dans les pires tĂ©nĂšbres, il existe toujours une Ă©tincelle, une raison d’espĂ©rer, un sablier qui s’écoule
 non pas vers la fin, mais vers la libertĂ©. 💖

 
 
 

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© 2025 par Pamela Sauvé

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